Cérémonie de victoire de Macron bis repetita

C'est donc Emmanuel Macron qui remporte l'élection présidentielle de 2022. Surprise pour les uns, évidence pour les autres, il aura su se hisser de nouveau au sommet de l'hexagone.

L'aspect alchimique et infernal de sa campagne pour le second tour n'aura pas manqué d'être souligné, campagne tournée vers le "feu d'en bas" tellurique propre à l'essence saturno-martiale de cette élection. 

Election placée sous le sceau de Saturne et de Mars

Pour débuter la campagne du second tour, le 101e jour de l'année, Macron s'était rendu à Denain, sur les "terres du RN", l'ancienne capitale "infernale" du charbon et d'acier.

Marine ce même jour se rendait dans l'Yonne (Yoni, attribut féminin, l'Yonne étant liée à la déesse des sources Icauna) à Thorigny-sur-Oreuse, nom donné par la rivière Oreuse qui prend sa source dans cette commune via les "fontaines" (thème eau, Mercure). Elle rencontrera un producteur céréalier, rappelant l'attribut de la vierge comme l'épi de blé.

Macron était alors dans le 59, Marine dans le 89, l'addition de ces nombres donne 148, soit la valeur de l'addition des lettres de "Emmanuel Macron".

Interviewé à Denain, le thème du fer (iron) et du feu était mis en évidence

Il s'agit d'une suite directe et logique de ce que nous avons abordé dans la partie II de l'article "2022 et l'accomplissement des grands mystères", le feu purificateur au sein de la caverne et de l'axe du monde.

Nous avions alors évoqué le symbole de l'athanor, le fourneau alchimique dans lequel s'effectue la transmutation du plomb en or, le lieu de constante ébullition et de fermentation qui permet la réalisation du grand œuvre alchimique.

Logo d'une marque de fourneaux nommée Athanor

Résultat diffusé sous l'arche de la tour Eiffel (la dame de fer, four alchimique sous l'axe), qui figure l'œuf et la caverne 

Planche hermétique "la porte de la sagesse éternelle"

Rappelons que le violet est la couleur qui unifie le bleu et le rouge, les couleurs du masculin et du féminin, de l'eau et du feu, donnant une teinture violacée que l'Emmanuel portait déjà lors des élections de 2017.

La chanteuse Farrah El Dibany, sous les traits de la dame en rouge, qui pour rappel n'est autre que l'effigie de l'infernale tentatrice qui détient le feu sacré, chantait le premier couplet de la Marseillaise pour l'occasion. Du haut de ses 33 ans, elle est surnommée la Carmen égyptienne suite à son interprétation de l'opéra Carmen de Georges Bizet, un opéra créé le 3/3 de 1875.

Affiche d'époque, la porte figure le signe Oméga

Carmen est un nom qui fait référence à la vierge Marie en espagnol, inspiré du mont Carmel où celle-ci serait apparue. Elle est vénérée par les marins, tandis que son nom aurait aussi des origines latines en référence au chant et au "Carminium", qui signifie "rouge vif". Couleur évidemment portée par notre vierge de circonstance chantant sur le champ de Mars.

Dans le peu d'extraits et d'infos que nous retrouvons sur cette artiste, il y a un reportage de France24, partagé par de nombreux sites, qui indique:

"Surnommée la "Carmen égyptienne", elle s'amuse aussi à chanter "La Flûte Enchantée" de Mozart en arabe".

La flûte enchantée, tiens donc, un opéra maçonnique (source) de Mozart dans lequel apparaît pour la première fois le célèbre air de la reine de la nuit !

Proposition de mise en scène pour la première apparition de la Reine de la nuit (Karl Friedrich Schinkel, Berlin, 1815)

Farrah El Dibany dans Vogue Arabia

Mais plus encore, puisqu'on parle de flûte enchantée, de nombreux internautes ont fait le lien entre l'arrivée d'Emmanuel Macron avec des enfants sur le champ de Mars et le joueur de flûte de Hamelin, un conte qui parle de la venue d'un joueur de flûte pour chasser les rats d'un village mais qui, chassé à son tour, revient une nuit pour emmener avec lui 130 enfants.

Sortie de l'Athanor avec la multitude des éléments du nouveau monde 

Serait-il en lien avec le Fou, dont nous avons touché quelques mots dans la partie I de l'article précédemment évoqué ?

Terminons sur le lieu de célébration de sa victoire, le champ de Mars. Cet endroit présente à son tour deux triangles/pyramides inversées, comme au Louvre. Au centre, l'œuf du monde,  la porte de "l'équilibriste", entourée de deux croissants de Lune, symbole (entre autre) de Lilith.

On retrouve ces deux croissants de Lune inversés sur l'image d'Eliphas Levi, qui se concentre sur cette notion d'équilibre et d'unification des éléments, d'où le "haut comme en bas" formé par ses bras. 

Or notre cher Emmanuel, après avoir tendu les deux bras vers le ciel en 2017, aura choisi cette année de n'en lever qu'un seul, sans doute pour éviter de répéter la même image, ce qui l'aura placé de manière répétée dans cette même position:

On appréciera les "7 boutons" argentés de Brigitte, le magic seven des 7 chakras, la colonne vertébrale "axe du monde".

Notre-Dame du mont Carmel. Macron de retour sur l'hymne européen.

Farrah El Dibany à l'académie de l'opéra de Paris

Le ciel confirme en tout cas ce schéma baphométique (autrement relié à la déesse Hécate et la triple déesse) puisqu'en astrologie, si la position du Soleil de Macron avait illuminé la Lune de l'élection, elle apparaîtrait comme un croissant de nouvelle Lune. A l'inverse, si le Soleil de l'élection avait illuminé la Lune de Macron, elle aurait la forme d'un croissant de vieille Lune. Ce schéma étant rendu possible par la superposition des deux thèmes (de Macron et de l'élection).

Pour conclure, nous dirons que la cérémonie du Louvre en 2017 présentait la venue de l'Emmanuel, sa naissance glorieuse, tandis que celle de 2022, après maintes épreuves purificatrices, inaugure son retour transmuté, comme s'il avait traversé l'athanor infernal et la montagne, revivifié. Sa renaissance est accomplie. Il incarne désormais un second mandat, dont on peut être sûr, qu'il sera décisif dans la transmutation alchimique du monde vers le nouvel ordre unifié.

Metaphi