2024, l'année du retour. C'est cette petite déduction que nous avions faite en remarquant que le 24e hexagramme du Yi King se nomme "le retour", là où, dans un précédent article, nous parlions de 2023 et du grand éclatement, sans même savoir à ce moment-là que le 23e hexagramme était justement celui de "l'éclatement".

L'éclatement de quoi ? Des formes périssables, comme le symbolise de toute part dans l'actualité la mort (de l'aspect mortel) du Soleil. Le retour à quoi ? A l'indistinction primordiale, siège et point de départ de toute chose, d'où tout provient et vers quoi tout retourne à la "fin des temps".

C'est le retour à la maison dans la substance transcendante, là où les limites spatiales et temporelles n'ont plus cours. Les Jeux Olympiques dans la capitale de l'hexagone offrent à ce propos une parfaite excuse pour réunir toutes les nations, tous les peuples et mêmes pourrions-nous dire, tous les sexes, dans un unique centre commun: Paris.

Paris, la ville jadis nommée Lucotecia en référence à l'île Blanche (leukos) au centre du monde où se produit la réintégration divinisante dans le sacré. Lire à ce sujet Pierre Gordon, L'origine de Paris et les traditions de l'ïle-de-France, ouvrage essentiel pour comprendre les arcanes historiques de Paris. Dans les temps anciens, pour rejoindre cette île qui constitue le refuge au milieu des eaux (autre définition du nom de Lutèce), il fallait effectuer la traversée depuis la rive en utilisant la nef blanche immaculée, celle qui, de nos jours encore, emblématise Paris.


Cette traversée de réintégration à la divinité s'aligne sur le processus initiatique de mort et résurrection immémorial, qui consiste à mourir au monde des sensations, le domaine profane illusoire et temporaire, pour renaître à celui d'éternité, qui seul constitue la suprême réalité. Quitter l'illusion formelle pour retrouver, depuis le toit du monde, la vision parfaite sur la totalité.


Pour y parvenir, un seul moyen, rejoindre un lieu d'ascèse, comme la ténébreuse caverne isolée de tout, pour vivre la réclusion et la mort initiatique (retrait du monde des illusions, œuvre au noir alchimique). C'est un temps d'éclatement des aspects mortels, de putréfaction et de détachement que les enfers du monde souterrain (le ventre de l'ogre, de la baleine, de la déesse de-sous-terre) digèrent et purifient. Seule l'invariable essence immortelle demeure alors, non individuelle, sans temps ni espace, impérissable.

Par des milliers de manières, les diverses peuplades qui nous ont précédé ont toutes respecté des rites en rapport avec ce processus sacralisant, au sein de leur quotidien même, comme ce fut particulièrement le cas pour celles qui occupaient jadis Paris.

C'est donc en accointance avec ce thème que la toile matricielle s'est mise à présenter le thème de la barque, du navire dans de nombreux événements d'actualité, comme nous allons le voir, que ce soit à travers la venue du Bélem pour apporter le feu sacré, l'étonnant effondrement du pont Francis Scott Key percuté par un porte-conteneur, le terrible attentat équinoxial en Russie dans le Crocus City Hall, dont le bâtiment dessine la forme d'une coque de navire, l'eurovision 2024, tout aussi représentatif dans sa structure du navire moderne, ou même la grande éclipse solaire aux Etats-Unis, qui met en image cette traversée de la barque lunaire qui provoque la mort et résurrection du Soleil. Mais avant toute chose, revenons sur ces 33e jeux modernes programmés dans notre capitale.


a) Vecteurs d'unification et de dépassement des conditions mortelles, les Jeux Olympiques sont donc marqués, en premier lieu, par le voyage de la flamme olympique depuis Olympie jusqu'à Paris. C'est le "retour au centre" du principe igné qui ramène la lumière au monde, lui promettant un passage "de l'ombre à la lumière" par la sortie du chaos qui caractérise ces dernières années, dans le registre de la symbolique, tout du moins.

La première Française à porter la flamme olympique fût Laure Manaudou, à entendre comme "l'or du mana supérieur", Manaudou étant un nom qui provient de Manaut, "celui qui possède l'élixir (le mana) abondant". Le fait qu'elle soit associée à la natation (eaux baptismales sacralisantes) a son importance. Dans tous les cas, dans la mesure où ce sont les rayons solaires qui allument la flamme au départ, nous retrouvons cette notion de descente de la force supérieure, le mana, pour alimenter le monde temporel.

C'est le Bélem, le dernier trois-mâts (111) qui est chargé d'assurer la traversée du feu sacré jusqu'à l'hexagone. Bélem, un nom qui renverrait à Bethléem (Beth, la maison) d'où descendent les rédempteurs/libérateurs tels que le Roi David (par affiliation), le Christ, et dont le prophète Michée en fait la patrie du futur Messie.

Le fait que ce soit Jul qui ait réceptionné la flamme et inauguré sa présence sur notre sol a beaucoup surpris. Il n'y a certainement pas de hasard dans ce choix. Il symbolise la jeunesse affranchie des règles rigides du vieux monde obsolète, ce que sa tenue blanche rituelle, couleur de la virginité initiatique, venait ici appuyer. Souvenez-vous que le fou, affranchi du jeu, n'est pas limité par une quelconque loi spatiale ou temporelle, il ne se soucie pas des "codes", fussent-ils orthographiques.


Jul pourrait aussi très bien faire écho à Yule, la fête du solstice d'Hiver, qui comporte la même symbolique initiatique de mort et renaissance du Soleil. Son label "d'Or et de Platine" fait directement songer au Soleil et à la Lune, les luminaires du monde phénoménal qui, ensemble, reforment l'unité des origines. Ses deux doigts tendus vers le ciel en miroir, plus qu'une manière de dessiner son pseudonyme, rapportent discrètement à ces deux courants célestes (qu'il le sache ou non), comme les cornes (CRN/KRN, vocable de la hauteur sacrée) qui connectent au monde supérieur.

Cover de son album "loin du monde", il se place maître de l'ascension, détenteur de la vision parfaite.

Il faut voir la même chose du côté d'Aya Nakamura, dont la présence à l'ouverture des Jeux a aussi suscité beaucoup de réactions, mais qui possède pourtant un sens identique. Son nom, composé aussi en trois lettres miroirs (cf. le trois-mâts), renvoie directement en japonais à la "beauté naturelle du village du milieu" (Aya-Nakamura), notre centre suprême, tandis qu'elle aborde un look souvent androgyne et porte la couleur de la nuit primordiale d'où est tiré le monde, avatar de la déesse.

JuL et AyA sont donc, dans l'ordre symbolique, le Yin et le Yang complémentaire, de la frontière jusqu'au centre, l'alpha et l'oméga, le haut et le bas du nouveau monde qui ne se soucient pas de l'actuel (ancien) ordre, et ce n'est qu'avec cette perspective que l'on peut comprendre le choix de leur présence ici, ensemble tournés vers Paris, le "village au milieu des eaux".

Céline Dion, célèbre chanteuse associée au film du paquebot naufragé, doit aussi pousser la chansonnette à l'inauguration des jeux, son prénom Céline signifie "céleste" tandis que Dion renvoie à Dionysos, le dieu initiateur jadis présent sur le mont Mercure de Paris (devenu la butte Montmartre) où s'accomplissaient les rites d'initiation. Dionysos est devenu par christianisation saint Denis (Dionysus en latin), le premier évêque de Paris, dont la particularité est d'avoir été décapité sur cette butte et d'avoir ensuite porté son propre chef jusqu'au lieu de consécration. Ajoutons que Dionysos, s'il permet la pousse de la vigne duquel est tiré l'élixir, est aussi un dieu souterrain "contraire" et complémentaire du dieu solaire apollon, ce qui ne nous éloigne pas de l'essence initiatique et souterraine de Paris.


b) L'affiche officielle des jeux 2024 présente ainsi l'utopique monde unifié autour d'un centre commun, le fameux retour à l'indistinction autour du centre. Observé du sommet du ciel, cet ensemble avec la pyramidobelisque Eiffel formerait le cercle pointé, symbole du Soleil duquel est projeté la radiante lumière. Non loin, par-delà les eaux universelles, se dégage la forme de l'île initiatique avec sa porte sacrée, haut-lieu de réclusion du régent de l'ordre cosmique, l'unique qui demeure "hors de l'empire du temps".



Le domaine temporel isolé du sacré (sans lequel il n'existerait pas, le sacré n'étant que voilé par les apparences solides)

L'absence de croix dans cette affiche notifiée par de nombreux commentateurs tend à faire oublier que le plongeur mis en avant se tient lui-même les bras en croix, tel le christ de Rio surplombant le monde, ici prêt à plonger dans les eaux baptismales. Que ce soit Hidalgo ou Macron, leur plongée dans la Seine symbolisera le renouvellement de leur mana par les eaux purifiantes du monde souterrain, d'où cette volonté, d'ailleurs, d'associer continuellement la Seine à un genre de marécage insalubre (œuvre au noir, eaux marécageuses putrides).


Quelques temps avant l'apparition de l'affiche des jeux, une couverture de The Economist refaisait mystérieusement surface au sein de la sphère conspirationniste, titrée "A rough guide to Hell", publiée en 2012, sur laquelle on découvre le versant souterrain de l'affiche. En effet, un personnage diabolique surplombe lui aussi la scène, les eaux ignées encerclent le monde, le grand digesteur Moloch avale les formes périssables (qui correspond à l'arc de triomphe qui engloutie le public sur l'affiche des JO), les bateaux naviguent sous le pont qui relie le monde sensible au centre transcendant (dont la caverne avec le monstre digesteur des aspects mortels se trouve à l'entrée, sous l'axe, ce pourquoi la base de la tour Eiffel, autre représentation de l'axis mundi, forme aussi une caverne), les objets volants et tant d'autres détails.

Une scène qui aurait été inspirée du tableau "Le Christ aux limbes", œuvre d’un disciple de Hierononimus Bosch.

Nous pourrions dire que la couverture de The Economist se situe directement sous la scène de l'affiche des JO, dans le monde souterrain, là où règne le désordre et le chaos des aspects mortels consignés. 

La "renaissance" de Macron sous la tour Eiffel observée dans cet article


c) Continuons nos observations en rapport avec la barque lunaire qui permet la traversée divinisante jusqu'à l'île sacrée, en rappelant tout d'abord que l'île de la Cité sur laquelle se tient la cathédrale Notre-Dame de Paris représente une barque, comme on la retrouve dans la représentation de la Vierge Nautonière:



Notre-Dame qui, ne l'oublions pas, a traversé les enfers par l'embrasement de sa charpente en 2019, qui dans sa structure forme une coque de navire inversée (le toit du monde), triangle vers le haut (feu) avec l'œil de lumière au centre.


Sa célèbre flèche, qui est un autre symbole de l'axe par lequel descend le mana qui alimente le cosmos, s'effondrait par la même occasion, coupant symboliquement l'alimentation du monde, énième signe annonciateur du temps d'initiation qui allait, bientôt, forcer la population mondiale à s'isoler dans la caverne (le fameux confinement). Le rétablissement du courant universel est marqué, bien sûr, par le déconfinement (la sortie de la caverne) et par la "résurrection" de la cathédrale, entre autres éléments concordants.

Rendez-vous le 8 décembre pour sa réouverture, jour de l'immaculée conception, une date sans doute choisie pour marquer la virginité immaculée du nouvel édifice, qui est à l'image du nouvel initié qui, ayant traversé les enfers, l'ascèse et la rédemption, se voit désormais paré d'une aura d'immortalité.

Le rapport avec la traversée du christ igné sous la cathédrale dans le clip prophétique I Pet Goat II est total, lui aussi détenteur d'un triangle de lumière et d'un œil sur le front. Il pénètre dans l'antre souterrain de la déesse pour détruire les éléments mortels et, enfin, rejoindre le domaine de la radiante lumière. L'effondrement de la flèche de la cathédrale du clip est identique avec celle de Notre-Dame et figure, dans les deux cas, la "fin du monde" ancien au profit des temps nouveaux.

Le christ, yeux fermés (monde intérieur, réclusion) traverse sur la barque

Traversée accomplie, reprise du souffle divin, yeux illuminés

A noter que c'est un autre 8 décembre qu'était publié le film catastrophe "Le monde après nous" co-produit par Michelle et Barack Obama via leur société de production Higher Ground Productions (société avec un logo pyramide/montagne sur lequel ils se situent donc au "Higher Ground", au plus haut étage, au sommet, le ciel).



L'intrigue débute par l'arrivée d'un paquebot massif incontrôlable sur la côte, censé représenter selon ses concepteurs une "menace imminente et tangible", autrement dit, un élément perturbateur annonciateur de grands changements, comme le représentait le grand chasseur antique chargé d'entraîner les néophytes dans le monde souterrain (il était craint pour cela) pour leur permettre de renaître. 

Obama était justement représenté sur une barque dans le "monde souterrain" des JO. 

Rappelons que le président noir Obama symbolisait lui-même la Lune et le monde souterrain, Barack/Baracs → Scarab, l'animal de mort et résurrection, là où Trump se voulait, par sa chevelure d'or, porter l'effigie du Soleil renaissant. Ce dernier, conspué et reclus à nouveau dans les ténèbres de Biden (le bident, pour l'anecdote, est l'arme de Pluton, le dieu des enfers), pourrait bien faire son grand retour sur la scène en 2024, à moins bien sûr qu'il ne faille encore un second mandat "souterrain" (comme pour Obama) avant que Trump ou qu'un autre personnage "solaire" chargé de le remplacer ne vienne apporter cette symbolique renaissance. Nous verrons bien. Ces remarques sur le symbolisme mondial, comme toujours, ne constituent en aucun cas un soutien à un quelconque personnage ou à une quelconque institution, si besoin de le rappeler.


d) Venons-en maintenant au pont de Baltimore percuté par un porte conteneur de Synergy Group, en commençant par constater que cet événement évoque tout autant le film annonciateur des Obama:

Logo de Synergy Group

Le monde après nous

Le thème de la barque lunaire mariale a fortement été appuyé dans cet événement, d'abord parce qu'il rejoignait le plus grand estuaire des Etats-Unis qui s'étend entre les Etats de la Virginie et du Maryland (Vierge Marie) et qu'il était en route vers Colombo (la colombe, autre attribut de la Vierge).


Ensuite, parce que ce porte-conteneur s'appelle le Dali, qui signifie "guide", rappelant le rôle psychopompe du passeur d'entre les mondes. Dali, c'est aussi le nom du célèbre peintre qui possédait une moustache en forme de Lune (barque), connu entre autre pour ses peintures "dissolvantes".



Peinture de Salvador Dali sur la découverture du nouveau monde par Christophe Colomb

Salvador Dali (littéralement le "guide sauveur") est né un 11 Mai, un même jour de l'année que la sortie de la caverne (déconfinement) du peuple français. Sa mort coïncidait quant à elle avec un 1/23 US, en rapport avec notre 123 solaire observé dans d'autres articles. Dans la mesure où le porte conteneur naufragé arborait le pavillon singapourien, c'est à l'appréciation de chacun, mais ne serait-ce pas le même symbole que Dali qu'on retrouve implicitement sur le blason de Singapour ?

Notez les cinq étoiles sur la barque qui forment un pentagone (la déesse et le fils en filigrane)

Le pont heurté se nomme Francis Scott Key Bridge, offrant un nouvel écho à la France, toujours en étroit rapport avec notre barque parisienne, que ce soit dans le sens de la catastrophe (entrée dans le monde souterrain, destruction de la communication, du pont, du commerce qui symbolise à l'origine l'échange de mana entre différentes parties) ou de résurrection/libération par l'atteinte de "l'autre côté", l'autre rive, celle de l'île, synonyme de victoire.


Salvador Dali, les 12 tribus d'Israël

Tout ceci n'est pas sans rappeler la barque Santa Maria (!) utilisée par Truman pour rejoindre la sortie du monde profane, l'obligeant à perdre ses liens et ses attaches puis à affronter le triple foudroiement tout en tenant la barre jusqu'à la libération. Sa plongée dans les eaux tempétueuses lui vaut résurrection. Sa barque porte le numéro 139, or le Dali percutait l'Interstate 695, qui n'est autre que 139 multiplié 5 (on retrouve notre pentagone sur la barque).

Note: en prenant l'alphabet à l'envers, "Singapore" en anglais vaut 139, la ville connue entre autre pour sa triple tour (la déesse trine). N'oubliez pas que le 139e jour de l'année est aussi le 227e jour de l'année inversée, le nombre associé à pi, aux madones et autres principes isiaques.


Le Dali percutait le pont à 1:28, autre indice, le nombre 128 étant celui du Phoenix et du processus de résurrection. Rappel synthétique:

C'est un 12/8 que le stade de Phoenix aux USA ouvrait ses portes pour la première fois, que s'élevait dans les aires le Phoenix de la cérémonie de clôture des JO de Londres, que DJ Arafat avec son dernier album "renaissance" mourait à l'âge de 33 ans (christ), c'est un 128e jour qu'était investi Poutine à la présidence, que Conchita Wurst gagnait l'eurovision avec sa chanson Rise like a Phoenix, qu'était enterré le chanteur Christophe (du nom d'un autre passeur d'eaux célèbre), c'est un 128e jour avant la fin de l'année que Macron devenait Ministre de l'économie sous François Hollande, et c'est entre un 1/28 US (anniversaire de Sarkozy) et un 12/8 (anniversaire de François Hollande) qu'était couronné le roi Charles III et que naissait le baby royal Archie. Quid de la célèbre bière du phœnix Grimbergen sur laquelle figure l'année 1128, autrement dit l'an 128 du millénaire ?

Cette remarque est d'autant plus importante que la cérémonie de clôture des jeux olympiques prendra place au stade de France (Saint-Denis) le 11 aout à 20h, le soir donc, ce qui veut dire que la "renaissance" du Soleil à l'aube tombera bien le 12/8 (ce sera aussi 139 jours après l'accident du Dali contre un pont). C'est le même schéma derrière le grand feu d'artifice chaque année le soir d'Osiris (14 juillet dans le calendrier égyptien) et qui, après la traversée nocturne de la nuit isiaque, renaît en Horus/Phoenix à l'aube, le 15 juillet, véritable jour du "retour".

Salvador Dali, le pont brisé et le rêve (montée divinisante vers le "higher ground")

e) Parlons ensuite du terrible attentat survenu en Russie, perpétré par ISIS (connu chez nous sous le nom de Daesh) dans le Crocus City Hall, autre vaste édifice qui s'apparente visuellement à une coque de navire:


Ce nom de Crocus City Hall, s'il désigne avant tout une plante, pourrait bien faire songer au reptile digesteur divinisant, le crocodile, à qui on sacrifie le Soleil sur cette récente campagne de pub pour le 123e Roland Garros (notre 123 soleil):

Notez que le clip de Renault qui passait à chaque pause pub (marque dont le logo dessine une vulve, reine-haut), parle du Paris nouveau, du premier jour du reste de ta vie etc. (thème de l'initiation, là encore). A voir ici

Naissance du Soleil sur cette autre affichée, Renault devient partenaire de Roland-Garros

Dans la nouvelle série opportuniste "Sous la Seine", c'est le requin qui représente ce même grand chasseur ancien dont le rôle n'est autre que d'attraper les néophytes pour les mener dans le monde souterrain, aussi situé sous les eaux, afin que soit digéré leur aspect mortel et que, par cette action, leur soit procurée l'immortalité.

L'aile de requin, tel le croissant lunaire à moitié immergé, vogue dans les eaux

C'est un 22/3 que se sont produites ces attaques au Crocus City Hall, de même que la somme des coordonnées géographiques du lieu donnent 223, c'est le 223e jours de l'année qu'aura lieu la fin des JO, un nombre qui rappelle l'étrange disparition d'Emile Soleil et de Lina en 2023 (223) traitée dans le précédent article, en ce sens que la saint Emile est célébrée 223 jours avant la fin de l'année et que Lina est née un 223e jour de l'année (qui est aussi le 144e jour en partant de la fin l'année, "au moins 144 victimes" précisaient les médias à propos de l'attaque au Crocus City Hall et 551 blessés (ISS/15i5), se référer sur le rapport symbolique entre Emile Soleil, Lina et le nombre 144 à notre précédent article).

Sans trop digresser sur notre sujet, l'inattendue perte des ailes du moulin rouge offrait un clin d'œil supplémentaire à toute cette symbolique initiatique, le moulin étant un symbole de l'axe surplombé par les quatre points cardinaux en rotation autour du point central, siège du pôle. 


Connu pour le french cancan, une danse issue du galop infernal de l'opéra bouffe Orphée aux Enfers, certaines lettres de "moulin rouge" sont tombées en même temps, ne laissant plus visible que "lin rouge", à l'image de la fameuse ligne rouge derrière laquelle se retranche le pôle lors de l'enténèbrement cyclique du monde (le seuil, en additionnant la valeur des lettres, "lin rouge" vaut 101, nombre de la porte-seuil). 
Il est dès lors logique que le pôle, figuré par les ailes, ne soit plus visible, occulté du regard, étant désormais situé par-delà cette ligne. Le rapport entre lin, ligne et Lina n'est sans doute pas loin, l'occasion d'ajouter aux désignations du pôle comme "art", "artus", "artkos", le célèbre château de Tintin, Moulinsart, qui comme pour le nom de famille de Lina, Delsarte, nous renvoie à ce centre originel perdu (ou ce qui en provient).

Notons pour donner suite à ces précédentes observations que le crâne du petit Emile Soleil a été retrouvé le 30/3, comme le numéro 303 affiché sur la porte de la pièce où Néo meurt et ressuscite par la magie de Trinity dans Matrix, ce qui lui procure l'illumination. C'est aussi le nombre suggéré par le symbole de la triple déesse (trine), ƆOC/303 (le coq, animal de résurrection) qui permet donc la traversée. 

Vasque des JO

303 renvoie aussi au 33, comme les 33e jeux olympiques, or ce crâne d'Emile retrouvé n'est pas sans lien avec, d'une part, le crâne qui accompagne le néophyte dans de nombreux groupes initiatiques pour symboliser la mort (comme celui dans "la tombe" des Skull and Bones, la "fraternité de la mort" liée au nombre 322, miroir de 223), mais aussi avec celui qu'on retrouve sur les représentations de Marie Madeleine (Magda-lena), celle qui suit le christ "jusqu'à ses derniers jours" et aurait été la première témoin de la Résurrection. 

D'autre part, le mont Golgotha sur lequel le christ est crucifié à l'âge de 33 ans est le "lieu du crâne" (gulgulta, "crâne-sommet"). Dans l'ordre corporel, nous possédons sur notre colonne vertébrale 33 vertèbres, celle qui soutient la tête se nomme Atlas, le porteur du monde. Le cerveau étant ésotériquement associé à la Lune (là où le cœur l'est au Soleil), ce "christ porteur de Lune" observé dans le précédent article, immortalisé le jour de la sainte trinité, porte donc d'une certaine manière la tête, le crâne, comme le fait Saint-Denis, premier évêque de Paris.

Jeu vidéo sorti cette année sur le thème des navires, avec ici le Soleil sur le pont entouré par les eaux

Mais revenons-en aux événements du Crocus Ciy Hall. Voici le logo du groupe qui devait s'y produire:

Les eaux labyrinthiques qui portent la barque sacrée ?

En 2013, cette salle de concert abritait le concours miss univers, un 9/11, remporté par Maria Gabriela Isler, un nom tout aussi éloquent, entre Maria (Marie), Gabriela (Gabriel l'archange annonciateur de la grossesse miraculeuse) et notre Isle/île. Elle est née, elle aussi, au moment de l'équinoxe de renaissance (printemps). Son premier sacre fût celui de Miss Guárico, dont le blason révèle le bonnet mithraïque pénétré (emblème des JO de Paris/utérus/caverne), on y voit aussi le grand chasseur de la bête détentrice du mana (ou du néophyte) entre les deux arbres Soleil/Lune et les eaux de sous-terre qui délimitent et alimentent l'enceinte sacrée.


Ce nom qui lie Maria, Gabriela et Isle nous renvoie bien évidemment à l'annonciation, moment où l'archange Gabriel descend annoncer à Marie sa grossesse miraculeuse. Une célébration qui, cette année, a été reportée au 8 avril, le jour de la grande éclipse solaire au cœur des Etats-Unis, pile 9 mois après la disparition d'Emile Soleil (9 mois étant toujours associés à la grossesse...).


f) Si le grand confinement de Wuhan, épicentre de l'épidémie de 2020, se terminait un 8 avril, qu'on peut dès lors célébrer comme jour de résurrection, c'est à cette même date que se tenait, en 2024, la grande éclipse solaire aux Etats-Unis. L'éclipse est un symbole tout à fait analogue à notre traversée des ténèbres sur la nef blanche sacrée puisque la Lune, les jours qui précèdent et succèdent l'occultation, forme un arc de Lune, qui n'est autre que cette fameuse barque sélène qui permet l'initiatique mort et résurrection du Soleil. Ce n'est pas l'origine du symbole, n'étant pas consigné à un quelconque naturalisme, mais l'une de ses plus grandes expressions.
 
L'éclipse en elle-même renvoie à ce principe

En traçant le parcours de l'éclipse du 8 avril, celle-ci croisait, nous disait-on, celle du 21 août 2017 au niveau de la ville de Carbondale, dont le nom renvoie à la carbonisation (œuvre au noir), à l'embrasement digesteur déjà observé dans des noms comme ceux de Charles, Charlie, Charb, char qui en anglais veut dire carboniser (char-lie, la lie est ce qu'il y a de plus vil, lie en anglais, c'est le mensonge), raison pour laquelle le Roi Charles III, autre avatar du Soleil "osirien" appelé à renaître, est présenté dans les abimes infernaux sur sa première peinture officielle dévoilée, offrant l'image de la purification nécessaire au renouvellement du Soleil (passage d'Osiris à Horus en passant par Isis).

Où est Charlie dans tout ce bataclan ? (Bataclan qui signifie désordre, bazar encombrant, brouhaha)

La peinture hommage située dans la rue où se sont produites les attaques de Charlie Hebdo, avec une citation de Charb. Le 14 juillet au soir (Osiris) marquait, en 2016, les attaques à Nice, ville au blason "phœnix sortant des eaux trines".

Sur ce portrait, on découvre le papillon monarque, l'animal qui passe de chenille à papillon en passant par la tombe (chrysalide), autre processus de métamorphose qui lui vaut d'être associé à la renaissance. Certains y voient une allusion au projet Monarch (MK ultra), programme de contrôle mental basé sur le "passage aux enfers" des victimes pour les diviser en de multiples personnalités, ce qui ne nous éloigne pas du thème de l'initiation (bien qu'elle soit proprement "satanique" ici, n'étant suivie par aucune remontée, c'est une unique "chute dans le bourbier" qui mène, pour ceux qui n'arrivent pas à en sortir, à une dissolution complète de leur individu).


Ce papillon, on le retrouve sur la pochette du dernier album du groupe qui devait se produire au Crocus City Hall lors du drame, sur le côté droit (côté solaire) d'un "Homme de fer" à la guitare triple, ensemble allusif à l'âge de fer (kali yuga) qui enclenche la dissolution du monde.

Le groupe s'appelle "PikNik", ce qui doit nous faire songer à la piqure initiatique qui provoque la mort du néophyte, souvenez-vous à ce propos que c'est le groupe Sting, qui signifie "piquer", qui inaugurait la réouverture du Bataclan, autre lieu où se produisirent des événements dramatiques causés par le groupe ISIS. 

Il ne faut pas oublier que dans les temps anciens, le grand chasseur venait piquer les néophytes avec un scorpion, un serpent ou autre animal, ou même avec une flèche trempée dans du poison ou un liquide toxique pour "tuer" symboliquement le futur initié destiné à renaitre à l'éternité. Concernant le scorpion, qui était le plus utilisé, on notera que selon certaines versions, le groupe Eagles of Death Metal qui jouait lors des attaques du Bataclan tiendrait son nom d'une chanson du groupe Scorpions (celui-ci ne manquait pas, d'ailleurs, de sortir une musique hommage au Bataclan, malgré la blessure d'un membre du groupe, Matthias Jabs, là où "Jabs" en anglais veut dire "piqure"), sans oublier que l'Aigle, dans le zodiaque, a été remplacé par le signe du Scorpion. 

Il semble évident, compte tenu de ces remarques, que les piqures obligatoires pour accéder au monde d'après post-confinement respectaient ce même processus symbolique, c'est d'ailleurs pour cette raison qu'elles débutaient aux Etats-Unis le jour d'une éclipse solaire totale en décembre 2020, qui n'a rien d'un hasard de calendrier, de même qu'une multitude toujours croissante de piqures sont imposées aux nouveaux nés pour qu'ils puissent accéder à l'école et donc à la société "initiée".

g) Ajoutons que le Crocus City Hall se trouve sur le 55e parallèle nord, qui passe aussi par la Malmo Arena où avait lieu la finale de l'eurovision, tout aussi allusive de la forme du navire moderne avec son post de commandement:

la Malmo Arena, qui ressemble à s'y méprendre à un navire moderne avec un cockpit de navigation (cockpit qui au passage veut dire "fosse aux coqs", l'animal associé à la France et à la résurrection).

Ce nombre 55 doit nous rappeler les 55 jours du premier confinement en France, à l'issue duquel nous sortions de notre lieu de réclusion. L'Elysée, du nom des enfers grecques, est aussi située au numéro 55. La victoire à l'eurovision du "non-binaire" Nemo, qui voudrait dire Ne Hemo, "personne", s'inscrit dans le même registre initiatique. Tel le fou, il a "cassé les codes", comme il le chante dans son titre initiatique nommé "The Code" qui conte sa mort et renaissance jusqu'à la victoire.

L'éclipse à la fin de sa performance, l'œil unique de l'unité originelle, point de passage du processus initiatique. Sa plateforme peut rappeler la barque ou le monde.

Slimane, qui représentait la France, terminait pour sa part quatrième avec son titre "Mon Amour" (les quatre points cardinaux qui émanent du centre), juste devant Israël qui, par son titre "Hurricane" (Ouragan) et sa chanteuse Eden, venait rappeler la présence de la déesse tempétueuse du monde souterrain. Slimane comporte la racine étymologique SLMN comme SaLoMoN, le Roi d'Israël. La blancheur rituelle de son habit (le nouvel initié) est, en toute logique, la même que celle que portait Jul, l'autre briseur de codes, la France ayant vocation à représenter cette terre de pureté "au milieu des eaux".


Autre peinture hommage "vêtue d'un voile blanc" sur fond nuit, ici au Bataclan

h) Pour finir, parlons rapidement du nouveau sujet qui occupe la France, la soudaine dissolution de l'assemblée nationale, thème qui ramène une nouvelle fois à cette période de flottement entre deux mondes propre à la dissolution. Beaucoup regardent du côté de l'ultramédiatisé Jordan Bardella (initiales JB comme Jakin et Boaz, Joe Biden, Jorge Bergoglio, Jacques et Bernadette etc.), né un 13/9 à Drancy (Seine-Saint-Denis) et président du "Rassemblement National" (Rassembler ce qui est épars nous disent les alchimistes) en fonction depuis un 13/9 (notre 139 marial). Le nom Bardella, en additionnant les lettres, vaut 55. Leur logo n'est certainement pas sans lien avec le feu souterrain, bleu et rouge, duel, là où le feu du mana céleste est pourvu de blanc et d'or.



La flamme d'or du pont de l'Alma en hommage à la princesse "lune" Diana, accidentée sous terre, en écho là aussi avec le monde souterrain.

Cette soudaine dissolution conjointe à un matraquage médiatique continuel pour ce nouveau clone du système pourrait bien lui permettre d'accéder à Matignon, ce qui, espère sans doute Macron, permettra de suffisamment bloquer les institutions pour pouvoir activer l'article 16 de la constitution et lui permettre d'obtenir les pleins pouvoirs, législatifs comme exécutifs, pour enfin faire passer tout ce que ses donneurs d'ordre lui ont commandé. Nous verrons bien si c'est l'effet escompté par cette énième stratégie du choc, ou si les choses se passent différemment, il est aussi possible que le RN serve de fusible qu'on court-circuite volontairement (destruction contrôlée) en les plaçant à Matignon avant les prochaines élections de 2027, possibilité qu'envisage aussi Macron si l'on en croit ses déclarations.

Nous remarquons donc, comme toujours, qu'il y a une véritable unité transcendante derrière le déroulé des événements, qui dépasse de loin les Hommes. Invariablement, au cœur de tout cela, par delà le voile ténébreux auquel se heurtent invariablement les pseudo-éveillés, se trouve l'énergie radiante, le mana, l'Esprit qui alimente toute vie et sans lequel tout ne serait que désordre, chaos et putréfaction (il n'y aurait rien, d'ailleurs). 

Comme une respiration, comme les cycles luni-solaires, les saisons, les cycles du vivant, le Verbe originel qui emplit toute chose d'énergie divine finit par se retirer dans une lente expiration, l'univers en vient alors à se dissoudre de nouveau, laissant le monde à l'abandon et en proie aux forces du chaos, dans une profanité sans noms. C'est alors la traversée du désert, le confinement, l'ascèse, la réclusion, mais aussi la révélation, le retour à l'état originel indistinct, celui qui, quand revient le Verbe pour un nouveau souffle vital, permet de s'élancer dans l'ordre renouvelé en tant qu'initié définitivement libéré. Et c'est donc autour de notre capitale que, cette année, prend place ce grand symbolisme millénaire. 

Grand remerciement aux chercheurs présents sur le discord du blog, avec une mention particulière à Johann, Daurys, Zioly, Djeb91, Elies, Cédric et les autres participants qui ont continuellement fait remonter les informations qui ont été nécessaires à cet article ! Les discussions autour de l'actualité continuent, vous pouvez nous rejoindre sur ce lien.


Merci pour votre lecture,
Metaphi