Un étonnant condensé de l'article Jeux Olympiques, barque sacrée et actualité symbolique se produisait samedi soir dernier puisqu'un trois-mâts percutait un pont de New-York, le Brooklyn Bridge, et ça le soir-même de l'Eurovision !
 
Un trois-mâts illuminé avec 277 personnes à son bord, un nombre déjà exploré par BenJ (voir ici) pour son rapport avec le thème de l'ouverture des portes de l'Enfer, qui porte la double signification de "chute dans la multitude" et de "passage à travers l'abîme" (il s'agit dans les deux cas d'une obscuration individuelle mais, là où la première divise l'âme en de multiples parcelles et lui fait oublier l'unité véritable, l'autre l'en libère définitivement).

Comme tout symbole traditionnel comporte en lui-même ce double sens de lecture, ascendant comme descendant, nous pouvons voir dans cette destruction partielle du trois-mâts 111uminé, devenu obscurité suite au choc, l'image de la descente de l'âme originelle dans la multitude manifestée (qui correspond à notre monde, entre autres), ce qui là aussi, comme nous l'indiquions dans l'article dédié à 2025, en vient à atrophier et mutiler sa force originelle (figurativement et non véritablement, bien sûr).

Dans le sens ascendant, qu'il faut voir à l'inverse du précédent, le trois-mâts rejoint la "limite" du monde et franchit l'abîme, ce qui rend aussitôt inopérant son aspect temporel et dont la carcasse mortelle, éteinte, est la seule chose qui demeure visible à nos yeux inférieurs.

Quoi qu'il en soit, nous étions ce jour-là la saint Pascal, nom en rapport avec la fête de la résurrection (pâques) dérivé du mot "pessah" qui signifie "passage" (au sens ascendant).

Truman, lorsqu'il atteint le bout du monde avec sa barque "Santa Maria" numérotée 139, la laisse ensuite au niveau où elle se trouve. Il n'en a plus besoin et mène seul l'ascension "hors du monde", jusqu'à la libération.

Il est notable que 277, le nombre de personnes à bord du trois-mâts accidenté, est le 59e nombre premier et qu'il percutait le pont 59 jours avant la naissance d'Horus du calendrier égyptien (notre 15/7), d'autant que 277 est la valeur de "Horus" en gématrie (הורוס) et que "Brooklyn Bridge" vaut 157.

Sceau de Brooklyn, la madone portant le fils

Mais plus encore, le nom de ce trois-mâts est Cuauhtémoc, le dernier tlatoani mexica qui porte lui aussi un double symbolisme qui le rattache sous de nombreux aspects à Horus, dont l'un se coiffe d'une tête d'aigle, l'autre d'un faucon. Voici une comparaison entre le logo de la compagnie Aeromexico avec Cuauhtémoc et celui d'Egyptair avec Horus.



Cuauhtémoc était le onzième et dernier empereur aztèque et son nom signifie "Aigle descendant" (la colombe/l'Esprit-Saint/l'Isis/l'ange Gabriel qui descend au monde pour le redresser via la naissance de l'Horus, qui est l'équivalent du Soi inconditionné illuminé par le feu du Saint-Esprit qui se répand ensuite jusque dans la conscience individuelle et l'illumine à son tour).

Eurovision 2025

Parlons aussi du 69e Eurovision qui avait lieu ce soir-là, dont le symbole ci-dessus présente le symbole habituel spiralé et unifié du yin-yang/69/oeil unique. Nous avons vu l'année dernière que le chanteur Nemo, vainqueur de l'édition 2024, se balançait sur une plateforme évocatrice de la barque (et l'arène abordait les formes du navire, comme celle où a eu lieu l'Eurovision 2025), or cette année le vainqueur, Johannes Pietsch (nom de scène JJ, comme les deux Saint-Jean des solstices), encore d'allure androgyne yin/yang, menait littéralement la traversée sur la barque lors de sa prestation. Il représentait l'Autriche, qui signifie "Royaume de l'Est" (lieu de naissance du Soleil).

Dans le clip de la chanson qui lui offrit la victoire, voir ci-dessous, on retrouve les mêmes ingrédients: il parle ici d'une histoire d'amour qui ne va que dans un sens, l'autre en ayant peur, il le fuit, ce qui est comme toujours transposable, que ce chanteur le sache ou non, au symbolisme universel de la divinité débordant d'amour infini pour ses créatures mais dont bien peu veulent puisqu'elles ne doivent leur existence qu'à leur différenciation (illusoire) et à leur individualité propre. 


Notez aussi qu'à la fin du clip, il descend tel le christ dans le "théâtre du monde" où règne la multitude, événement semblable, dans la mesure où il a les bras en croix, à la mort et descente du christ dans les enfers, thème qui nous renvoie aussi de facto au sujet de l'article bilan précédent lorsque se sacrifie le divin en s'abaissant à l'Homme pour l'élever (voir aussi ici sa performance live, qui voit le pilier-pyramide s'élever (l'arbre cosmique bien/mal) pour marquer sa descente au monde, le faisant entrer en état d'errance, puis de véritable chaos pour ce même monde lorsqu'il est réintégré dans l'oeil spiralé et que revient la lumière de l'arbre extra-cosmique/vie). 

"Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour des injustes, afin de nous amener à Dieu, ayant été mis à mort quant à la chair, mais ayant été rendu vivant quant à l'Esprit, dans lequel aussi il est allé prêcher aux esprits en prison, qui autrefois avaient été incrédules, lorsque la patience de Dieu se prolongeait, aux jours de Noé, pendant la construction de l'arche, dans laquelle un petit nombre de personnes, c'est-à-dire huit, furent sauvées à travers l'eau. (1 Pierre 3:18-20)

Mais revenons au sujet du début, qui met en évidence un certain schéma numérico-calendaire symbolique:

1095 jours après le crash du vol 804 Egyptair (qui s'est produit un 19/05) survenait un attentat à Gizeh, puis 1095 jours après s'officialisait la fin de la bataille de Marioupol (rapport à Marie/Isis et le Saint-Esprit/Aigle descendant du blason de l'Ukraine déjà observé par le passé), puis à nouveau 1095 jours plus tard, le voiler Cuauhtémoc percutait un pont, ce qui signifie, dit autrement, qu'entre le crash d'Egyptair/Horus et celui du voilier Cuauhtémoc/Horus s'écoulent 1095+1095+1095 jours, ce qui donne là un schéma trinitaire (rappelé par les pyramides de Gizeh) au sein même du calendrier.

Le 19/05 est le 139e jour de l'année (et aussi le 227e jour en partant de la fin de l'année, déjà maintes fois vu pour son rapport à Pi et à la madone), or nous remarquions à propos de ce nombre 139 que le porte container Dali percutait le pont de l'Interstate 695, nombre qui vaut 139x5, tandis que le Cuauhtémoc percute à son tour un pont 139+139+139 jours plus tard. Nous avons aussi vu que le Dali avait un symbolisme directement lié à la "barque lune" mariale 139, cargo massif, là où le Cuauhtémoc/Horus, qui n'est qu'un simple voilier, pourrait donc se rapporter au fils de la divinité.

Dans cette série de 139 jours qui comprend le crash du Dali et du Cuauhtémoc, si nous remontons plus loin, nous tombons sur l'incendie de Notre-Dame sur l'île-barque (13x139 jours avant l'accident du Dali et 16x139 jours avant celui du Cuauhtémoc) que nous avons également vu.

Sans trop anticiper sur le prochain article, qui traitera de la venue du nouveau pape Léon XIV, ajoutons que le 277e jour de l'année célèbre la saint François, le fameux 112e et dernier "pape" de la prophétie de saint Malachie, qui s'est éteint ce lundi de Pâques, tandis qu'en guématrie "Brooklyn" vaut 112 et même 1012 en guématrie longue. Nous y reviendrons.

Brooklyn, originellement Breukelen, signifie "pont sur un canal" (avec broeck = ruisseau), or pour clore par une curieuse anecdote, après la chute du Francis Scott Key Bridge par le Dali et celle du pape Franciscus tout récemment (comme indiqué sur sa tombe), il existe un joueur de foot néerlandais célèbre, né un 277e jour de l'année, qui se nomme... Johannes Franciscus van Breukelen. 

Non pas qu'il ait un quelconque lien avec ces affaires contingentes (que ce soit le vainqueur Johannes Pietsch de l'Eurovision, la mort du pape François/Franciscus, le voilier contre le pont de Brooklyn), le symbole n'étant pas limité à tel ou tel événement particulier, mais ça valait quand même le coup d'être relevé puisqu'il porte aussi un fabuleux condensé de ces événements dans son nom même.

N'ayant pas le temps de creuser plus loin, ces indications sauront déjà apporter quelques éléments importants dans le décodage du déroulé du récit universel.

Merci pour votre lecture,

Metaphi