Comme tous les ans, le magazine The Economist nous gratifie d'une couverture "prédictive" pour l'année à venir. Magazine hautement réputé, considéré par de nombreuses personnalités comme "le journal le plus influent du monde", ses couvertures sont abondamment analysées et commentées. Pour ceux qui ne l'ont pas vue, voici celle pour 2023:
L'objectif de cet article n'est pas d'analyser la couverture, mais plutôt de s'en servir comme support de réflexion pour de plus amples développements
sur la symbolique universelle du moment et à venir. Nous ignorons bien entendu
dans quelle mesure les créateurs de ces couvertures sont au courant de la
suite des événements, et chacun est libre de se faire son propre avis à ce
sujet. Nous pouvons simplement constater qu'elles reposent sur
une structure ésotérique bien réelle et réfléchie, chronologiquement logique,
et qu'elles s'adaptent par conséquent au grand récit universel, tant "profane"
que métaphysique.
a) Après une symbolique mondiale tournée vers l'ascension de la montagne en 2019,
l'arrêt du monde en 2020, le variant delta (triangle) en 2021 et le variant
omicron (du mot ayin qui signifie œil) en 2022, l'humanité semblait avoir
accompli tout le processus initiatique de réintégration du pôle. Rappel en
image, postée à l'origine dans l'article 2022 et l'accomplissement des grands mystères:
Les couvertures de The Economist étaient en parfaite adéquation avec ce
thème, allant de la montagne jusqu'à l'œil unique universel, le cercle centré (symbole du Soleil), le pôle au centre de la roue où réside le roi du
monde et la porte étroite qui permet la sortie du cosmos.
L'arrêt du monde en 2020 n'avait pour autre objectif, d'un point de vue
universel, que de matérialiser ce point d'arrêt, cet abîme que seul
l'équilibriste assisté de son troisième œil peut traverser pour rejoindre le "monde d'après", synonyme
d'au-delà.
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Symbole du troisième œil |
Venons-en maintenant à notre sujet, qui est celui du grand symbolisme mondial
attendu pour 2023, dans la suite logique de ce qui a été rappelé précédemment.
Commençons par comparer la couverture de 2023 avec celle de 2022 pour
constater que la roue/l'œil unique/le vortex, symbole du centre suprême, vole
en éclat.
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Yin et Yang, ces deux couvertures sont inversées dans leur couleur, comme les jumeaux complémentaires |
Le vortex, après avoir ramené toute chose au point d'origine dans l'unité
parfaite, explose. Le monde est manifesté de nouveau. C'est le big-bang qui
crée le yin-yang, le démembrement de dieu dans la multitude comme représenté
par le découpage d'Osiris par Seth ou du taureau par Mithra afin que la force
"unifiée" puisse de nouveau être rétribuée au monde.
Dans le tarot, l'arcane "la roue de fortune" n'est évidemment pas sans lien avec la roue du jackpot (la machine à sous) de la couverture de 2021, tandis que celle 2022 nous montrait bien les deux personnages fixés à la roue que sont Biden et Jinping. Les photos choisies pour l'occasion semblent volontairement ressembler aux deux personnages de la roue.
Dans l'arcane suivant surgit "la force" avec un lion igné qui se fait
écarteler, comme si l'objectif était de le démembrer. Dans le jeu de tarot Osho Zen, la roue est bien suivie par
l'éclatement, synonyme de naissance d'un nouveau cycle, comme l'œuf qui se
brise afin que jaillisse la vie:
L'univers est en effet né d'un éclatement de l'unité principielle, qui créa
l'aspect mortel et temporel des formes tandis que demeure à l'état
indifférencié et dans l'éternel présent son aspect immortel.
À la fin du
cycle, lors du processus de réintégration, tout est aspiré vers le centre du vortex, le temps s'accélère, se compresse, jusqu'au point d'arrêt où tout
est réduit en un point unique, c'est la "fin des temps", aussitôt suivie par
l'éclatement de ce point unique afin de générer un nouveau monde.
Les Daft Punk, rappelons-le, nous présentaient ce principe dans leur
ultime vidéo, le mortel lunaire au casque d'argent se brise en mille
morceaux tandis que l'immortel solaire au
casque d'or s'en va rejoindre la lumière, le point originel, l'or, le monde
spirituel, le cercle centré, le Soleil. L'aspect mortel est
rétribué au monde formel, l'aspect immortel au monde céleste.
Il faut cependant bien différencier deux processus, l'un "ascendant", le
retour au pôle par exemple et l'autre "descendant", la manifestation au
monde. Dans le premier cas, la pulvérisation (solve) d'une forme existante la ramène dans un état indifférencié, sans forme, tandis que la compression la ramène vers le point d'origine, l'unité (coagula).
Dans le second cas, la
pulvérisation de l'unité projette les éléments qui vont constituer le monde,
tandis que la compression de ces éléments leur donne une forme définie. Le
processus ascendant "dématérialisant" est donc d'une certaine manière
inverse du processus descendant "matérialisant".
L'explosion du vortex, c'est aussi l'introduction du chapitre II du jeu très massivement multijoueur Fortnite, licence avide de symbolisme qui se terminait sur l'annihilation totale de l'univers avant sa reconstruction pour un nouvel âge d'or (signifié par la nouvelle carte qui représentait l'hyperborée, traditionnellement associée à l'humanité de l'âge d'or qui selon la Tradition fût celle des premiers temps de la manifestation). L'univers renaît dans une gigantesque impulsion qui relance la roue des cycles.
Pour clore l'année 2022, l'équipe de Fortnite a lancé le 3 décembre dernier l'event de fin du chapitre 3, nommé Fracture. L'univers du jeu, qui finit dans la fixation la plus complète (fin des temps), explose littéralement (Solve). C'est le retour à l'unité indifférenciée, sans formes. Le pôle, désormais "libéré", reconstruit le monde ensuite (coagula). Un nouveau monde naît. Tout y est.
L'Event de fin complet.
Free, qui sortait la freebox Delta accompagnée de la One
(triangle+oeil), proposait ensuite la freebox Pop (l'éclatement). Une
nouvelle pub met désormais en évidence la "reefbox", sa version
parodique qui présente la freebox delta kit, avec des composants
"éclatés" qui doivent bien évidemment composer la box (la boite/cube,
symbole de l'univers).
Cette "dispersion du cosmos" est aussi représentée par l'explosion nucléaire. Christopher Nolan, réalisateur de films ésotériques comme Interstellar,
Inception ou les Dark Knight, fait partie de ces inspirés qui peuvent
parfois publier des œuvres en étroite relation avec l'actualité
symbolique. En témoigne son nouveau film prévu pour 2023, Oppenheimer, du
nom du "père de la bombe atomique", l'arme surpuissante qui pulvérise la
matière en supprimant sa forme, lui redonnant ainsi un aspect plus
"primordial" et éparpillé comme lors du big-bang.
Je vous remets les deux bandes annonces tant elles correspondent à notre
sujet, l'auteur ayant choisi de présenter l'œil unique juste avant
l'explosion dans les deux cas, et avec la compression temporelle qui la
précède:
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Logo nucléaire, l'émanation "explosive", radiante depuis le centre du vortex. |
Note: les radiations, comme la radioactivité ou le radium, viennent
du latin radius, qui signifie rayon. Le radium, de numéro atomique 88
(le nombre d'Hermès/Mercure) était découvert par Marie Curie
(Mar-Curie) un 21 décembre, jour du solstice d'Hiver, c'est à dire
lorsque se produit symboliquement la première émanation du pôle, le premier rayon qui
jaillit de la nuit la plus longue de l'année (le non manifesté).
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Blason de la ville de Fessenheim où se trouve la plus médiatique centrale nucléaire, actuellement en cours de "démantèlement". |
La crise actuelle annonce bien évidemment la venue du point
critique, que cette crise soit militaire, sociale, économique, sanitaire,
écologique, énergétique, sécuritaire, intellectuelle, spirituelle ou
autre, elle devient une seule et même crise globale de plus en plus
concentrée et oppressante.
Aussi, le manque d'énergie montre la fragilité du
monde laissé symboliquement à l'abandon par l'Esprit, avant peut-être l'émanation (la découverte) d'une nouvelle forme d'énergie "propre",
attendue comme le messie. Pour l'heure, en l'absence de solution salvatrice, la pression monte,
monte, jusqu'à ce que ne se produise, peut-être, la grande déflagration
qui, par la guerre, par la révolte ou par toute autre forme d'événement
"dissolvant", viendra remettre les compteurs à zéro.
De grandes interrogations demeurent à propos du récit symbolique mondial
qui nous attend, et nous ne voulons pas dire qu'il y aura une déflagration quelconque, ascendante comme descendante, tout peut être transmis "subliminalement" à travers le champ des idées qui produit des œuvres comme celles vues précédemment, mais le
déséquilibre inhérent au monde moderne et la pression croissante qui est
faite sur les populations produira tôt ou tard la catastrophe qui remettra
véritablement les compteurs à zéro. Quelle que soit la forme que prendra l'actualité en 2023, nous
continuerons de l'analyser selon le prisme ésotérique qui, il faut bien le
dire, nous surprend malgré tout chaque jour.
Metaphi
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Coupe du monde 222 : le grand Monark - M l3 K : 18/12/2022 : 3-3 / 4-2 : Lionel Messi - Angel Di Maria...223 Sk&Bn : Gen. 3:22 : V-KRN...
RépondreSupprimerTu peux expliquer plus clairement stp?
SupprimerJe me permets de remettre son commentaire détaillé, en réponse à la même demande d'explication par Rouchkov:
Supprimer"Au-delà des signes et des symboles, la grande parodie de notre fin de cycle devient de plus en plus manifeste à qui sait voir derrière sa conscience ordinaire de veille. La « contre-tradition » est reconnaissable au caractère invariablement grotesque de ses multiples manifestations. Et n’est-il pas prodigieux que la marionnette MK-Makron, le « grand monark » et son contrôleur proxy l’anJe-Michel, soient vaincus par le pouvoir sénaire (6) du Lion de Marie, lui-même parodie du dixième (10) Avatâra ? La récupération et l’utilisation de la formidable énergie psychique dégagée lors de ses grands-messes, par les masses succombant à la puissance de cette illusion, est évidemment un signe des temps.
En septembre 2019 nous faisions part de la possibilité de l'arrivée d’un événement majeur, après celui du 119 et de l'érection de One (restriction des libertés individuelles pour raisons de sécurité), permettant l’accélération du processus de solidification du monde moderne (contrôle numérique total de la vie humaine dans tous les domaines, y compris celui de l’esprit), au mois de mars 2020 (322/223).
Pour toi, mon cher Rouckov, qui est versé dans nos sciences, tu percevras aisément pourquoi le pouvoir de la ios (virus-virîya : "pouvoir viril"/enrouillement des métaux : rOuX/roue/rota-taro) alchimique associé au « pouvoir de kronos », nous faisaient, à l'époque, présager d’un « séquençage matriciel » V-K (ktéis)RN...lVlaKRoN (21/12/2019 sagittaire/jupiter ascendant capricorne/saturne)…KRN-Virus(se)…Otan(V)-Russie via V-kraine et l’utilisation de la peur de la « puissance uranike » qui pourrait trouver son point d’orgue en 2023, faisant écho au fameux code G 3:22, i.e. l’effort pour accéder à l’arbre de vie (axis mundi : >l<) se trouvant au centre du "paradis" (OX) macrocosmique et microcosmique..."
Bravo!!!!
RépondreSupprimerBon boulot.
RépondreSupprimerJe ne sais pas si tu as vu mais dans la pub de la Freebox la fille qui présente la reefbox est en jaune et il y a une cible de flechettes au dessus d'elle (même symbolisme que la couverture de the économiste 2022).
Johanndeclm
Très bien vu !
SupprimerLa vidéo: https://www.youtube.com/watch?v=2wlGX7SWI4A
Merci Metaphi pour cet échange selon la couverture de "The Economist" et cette notion de vortex qui explose ou implose...
RépondreSupprimerJe voulais juste ajouter cette notion d'éternel recommencement et d'oubli des passés mais avec des empreintes qui demeurent dans la pierre comme avec les civilisations post-sumériennes (les annunakis) ou précolombiennes (avant les mayas avec Viracocha et la cité de Machu Picchu.)
Eternel recommencement, c’est aussi ce que dit la Bible avec le livre de l’Ecclésiaste :
Ec1:9 « Ce qui a été, c'est ce qui sera, et ce qui s'est fait, c'est ce qui se fera, il n'y a rien de nouveau sous le soleil. »
Ec1:10 « S'il est une chose dont on dise: Vois ceci, c'est nouveau! Cette chose existait déjà dans les siècles qui nous ont précédés. »
Ec1:11 « On ne se souvient pas de ce qui est ancien; et ce qui arrivera dans la suite ne laissera pas de souvenir chez ceux qui vivront plus tard. »
Merci.
A défaut de revoir un jour BenJ (plus deux ans déjà), beau travail encore une fois.
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